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 Le Retour des Ténèbres - FB Year 192 [PV Kaname Yuriko]

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風二番KazeNiban
Makkura Nikkou

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MessageSujet: Le Retour des Ténèbres - FB Year 192 [PV Kaname Yuriko]   Le Retour des Ténèbres - FB Year 192 [PV Kaname Yuriko] EmptyLun 27 Fév - 0:28
    Suna. Le Village caché dans les Sables. Source même de la puissance militaire du Pays du Vent et certainement lieu des événements les plus marquants, historiquement parlant, de ce dernier. Lieu de puissance, siège des plus infâmes secrets, mère de douleur…tant de titres pour un simple village. Pourtant il était similaire à tous les autres. Des simples chemins de terre, une population s’agitant dans tous les sens, des petits appartements miteux passant aux petites maisons banlieusardes, sans oublier les multiples commerces de la Place Centrale. Qui pouvait croire qu’un si paisible village puisse prétendre à une telle réputation ? Rien ne le distinguait en apparence de ses confrères dans le Pays du Vent, seul son titre différait. Siège des Shinobis. L’arme du Kaze no Kuni. La Faucheuse des Vents…mais pour Lui, ça n’avait aucune importance. Que des mots, rien de plus et depuis longtemps il ne s’y fiait plus. Titres, noms, origines…quelle importance ? Suna n’était pour Lui pas cette réputation, bien que véridique, trop surfaite. Non, Konoha était bien plus que ça. C’était là où tout avait commencé. L’histoire de Nikkou avait débuté ici même, des années plutôt…et c’est ici qu’elle finirait.

    Plus de 5 ans s’était écoulés depuis la dernière fois où il avait posé ses yeux sur le village. Un bien triste souvenir, mais le dernier qu’il ne possède de sa ville natale. Exilé, banni, expulsé…On l’avait arracher à tout ce qu’il connaissait, aux seuls personnes qui constituaient ses proches, au seul lieu qu’il n’ait jamais considérer comme maison, aux seules choses qui avaient constitué sa vie. Et pourquoi ? À cause de ses origines. Pour un simple coup du destin. Pour une simple chance…mais peu importait. Il s’agissait de son passé, et pendant trop longtemps il s'y était appitoyé en quête d'une toute nouvelle idéologie à laquelle se rattacher afin de continuer à subsister. Avec le temps, celui que l’on dénomma Nikkou avait comprit que le ressentiment et la lâcheté n’avait fait que gruger son âme. Il ne changerait jamais la haine qu’éprouvaient les autres à son égard, il était ce qu’il était. Si ça leur chantait qu’il le désigne comme le Démon. Ce n’était qu’un titre, et pour Lui, ça n’avait aucune importance, seuls les actes en avaient…et c’est ce qu’il prouverait.

    Suna était bien plus qu’un simple arrêt, ou encore même qu’une destination, il s’agissait de son futur. Tout s’y jouerait désormais. Son futur, ainsi que celui du monde Ninja, mais pour l’instant ce dernier passerait en second. Pour l’instant, il devait faire ses preuves. Le Shinobi était ici pour montrer ce dont était capable un « Démon ». Suna l’avait chassé à cause d’un nom et il y serait accepter pour ce qu’il était. Il en avait fait le serment. Peu lui importait la haine, les reproches ou même les coups qu’on lui porterait, Nikkou Makkura ferait ses preuves. Pendant des années il s’était entraîné, un instant par quête d'approbation de lui-même, un autre par quête d’estime ou tout simplement par dépit de ne rien faire et maintenant cet entraînement lui servirait. Un Makkura. Un exilé. Un démon…peu lui importait ces insultes lancés au visage. Il était ce qu’il avait décidé de devenir et Suna le découvrirait tôt ou tard. Après tout, malgré tous les coups qu’on lui avait porté il était revenu. Revenu pour son pays. Revenu pour les seuls personnes qu’il n’avait jamais connu. Revenu pour lui-même…


      « Peu importe le passé…écrivons le futur ensemble. »


    Un simple murmure. Bref et pratiquement silencieux, mais qui confortait Nikkou dans son désir de pardonner à un village entier le mal qui avait été perpétué. Un mantra qu’il se répétait maintenant depuis des années, mais qui n’avait jamais été aussi réconfortant qu’aujourd’hui. Son regard posé sur le village paisible en ce beau milieu de soirée, jamais, de mémoire, il n’avait ressenti une telle angoisse. Il était encore temps de reculer. Partir et ne plus jamais revenir. Tenter d’oublier et se refaire une vie loin de la misère que lui accorderait ce Village, pour lequel, il le savait, il porterait toujours la marque du maudit.

    *Non…le temps est venu au pardon. Oublier le passé…oui, l’oublier. C’est la seule solution si je veux pouvoir avancer. Peu importe ce qu’ils ont pu me faire, ils ne méritent pas le futur que leur réserve le Destin et je serai là pour les aider, peu importe ce qu’il pense de moi.*

    Les sauver, voilà tout ce à quoi tendait le jeune Nikkou. Pour cela il devrait cependant prouver qui il était. Monter dans la hiérarchie Ninja et prouver qu’il n’est pas le monstre auquel le nom Makkura est associé. Ainsi, et seulement ainsi, il pourrait les aider. Et c’est sur cette dernière pensée qu’il entama sa nouvelle destinée.

    Dans les méandres de la nuit, un homme habillé d’une large tunique noire, son visage couvert par l’ombre que projetait sa capuche, regardait en direction des grands portes de Suna. Une simple tunique noire, sans aucun symbole. Rien n’indiquant le statut ou même l’apparence de l’individu. Seul l'intéressait la contemplation de ce Village qui avait tant signifié pour lui par le passé. Et alors que sa posture trahissait un calme serein, son esprit était véritable ébullition. Que faisait-il donc ici ? Rien de bon ne l'attendait à Suna, il le savait depuis longtemps et ce n'était pas la première fois qu'il venait en douce contempler les lieux comme s'il attendait le courage nécessaire pour y entrer et voir ce qui en résulterait. Car pour l'instant il n'était pas prêt, pas prêt à imposer ses idées à ce monde qui le rejettait. Comment serait-il accueillit en ces lieux après tout ? Il n'en savait rien...et ne tenait pas nécessairement à le savoir. Tout ce qu'il attendait, c'était un signe du Destin que le Monde était prêt à changer et qu'il devait prendre à son tour part à la révolution...
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牛代 風影Hachidaime Kazekage
Kaname Yurikô

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MessageSujet: Re: Le Retour des Ténèbres - FB Year 192 [PV Kaname Yuriko]   Le Retour des Ténèbres - FB Year 192 [PV Kaname Yuriko] EmptyLun 30 Avr - 17:44
    Il était bien difficile de devenir quelqu'un, bien difficile de pouvoir atteindre ses buts, et ce, quel qu'il soit. Yurikô était une shinobi qui ne le savait plus que nul autre. N'avait-elle pas combattu pour les siens à l'époque où l'ordre ne régnait pas? N'avait-elle pas cherché à briller pour ceux qui l'avait adopté? A force de prouver la force qui était la sienne et ses convictions, elle avait grimpé naturellement les échelons, sans ne jamais oublier ce qu'elle était, elle était parvenue à devenir une kunoichi la plus accomplie qui soit bien qu'elle ne cherchait jamais la gloire au travers de ses actes. Toutefois, on avait beau dire, elle en avait fait voir de toutes les couleurs à ceux qui la dirigeaient. Bien qu'enfant elle était apparue comme une petite fille taciturne et renfermée sur elle-même, adolescente, elle se découvrit une envie certaine de défier toutes les conventions en se refusant de faire comme tout le monde. Elle n'adoptait en rien l'allure d'un ninja, elle contredisait ses précepteurs -et rarement à tord en plus - elle allait même jusqu'à défier ses propres camarades pour le jeu et prouvait de façon souvent ludique qu'il ne fallait pas se fier aux apparences. Franche, directe, pleine de fantaisie, elle avait été une demoiselle qui était sortie des sentiers battus et qui avait pourtant avait muri grâce, malheureusement, à la perte d'un être cher. Quelle ironie que de penser que les plus grandes leçons de sa vie avait été offerte par un homme d'un autre village?

    Shinta, qui n'était alors que le frère aîné du célèbre et controversé Idaten, l'avait rencontré dans les ultimes conflits qui opposaient alors la plupart des nations, mais il se démarquait déjà des autres de par son comportement idéaliste. Ho, comme tous les Takezawa, il avait l'allure d'un shinobi noble et confiant, froid et rude pourtant, il était un homme de cœur qui aspirait naturellement à la paix. Personne de devoir, la vie de Yurikô aurait pu basculé dans l'autre monde si ce dernier avait respecté les règles d'obéissance d'un soldat. Seulement Shinta voyait déjà plus loin, en avance sur son temps mais peut-être aussi qu'autre chose de beaucoup plus subtil l'avait poussé à ne pas passer sa lame sous la gorge de la belle. Après tout, il restait un homme. Celle qui était aujourd'hui Kazekage avait appris à élargir d'autant plus son horizon à son contact, à mieux faire face à ses ardeurs de combat et en améliorer les techniques, mais elle avait appris aussi le véritable sens du mot aimer. De plus, elle avait fini de façon très naturelle par avoir le même champ de vision que lui, elle qui n'avait plus la force de voir ses camarades tomber au combat bien qu'il n'y avait pas plus honorable façon de mourir que le sacrifice de soi. Les raisons des conflits étaient totalement absurdes et c'était des innocents qui en payaient le prix. Si elle, femme de Suna, et lui, homme de Kiri étaient capable de se lier ainsi, pourquoi cela serait impossible de manière étendue à leur village?

    Puis la guerre eut raison de Shinta car la faucheuse l'emmena avec elle, ne laissant qu'une femme déchirée derrière elle. Yurikô apprit beaucoup plus sur elle pendant cette période là que pendant toute sa jeunesse et bien que son innocence n'était plus depuis longtemps, elle ne tarda pas à se rendre compte que sa force de conviction n'avait pas été ébranlé pour autant, même si le doute avait bien failli avoir raison d'elle à certains moments. Plus sage, elle gagna en charisme, sans pour autant perdre sa personnalité que l'on pourrait qualifier de lumineuse... et on lui demanda de tenir le rôle de Kage.
    Parfois elle se demandait encore si elle avait raisonnablement bien fait mais en ayant accès à un tel poste, cela lui offrirait bien plus de possibilité pour mettre son rêve de paix en action et faire en sorte que ce dernier perdure le plus longtemps possible. Néanmoins, quand on était une femme qui n'aimait pas l'autorité et avoir trop de responsabilité sur le dos....

    Cette nuit là, comme beaucoup d'autres nuits avant ça, la jeune femme avait fui le quartier de ses bureaux, se savant harceler par ceux qui contrôlaient si elle s'évertuait à bien contrôler toutes les demandes qui arrivaient à elle. Puéril, sans aucun doute, mais c'était ses débuts et puis... il fallait dire qu'il y avait des habitudes qui n'avaient guère changé comme bien d'autres d'ailleurs. Mais son intuition au delà de sa fuite du travail, l'eut conduit à jeter un petit œil près des portes de son village où disait-on, que régulièrement, une silhouette étrange se présentait sans ne jamais pénétrer à Suna. Les rumeurs avaient eu bon train d'ailleurs, certains prétendaient que c'était un fantôme, d'autres un démon qui guettait qu'une âme perdue sorte pour mieux la dévorer... bref... des tas de chose de ce goût là, mais ce n'était pas à une femme comme Yurikô que l'on allait faire gober ce genre de fourberie.


    " Bonsoir! Aurait-on affaire à un espion ou à un homme curieux ? "

    Yurikô était apparue brusquement au côté de l'homme encapuchonné, discrète, sans se faire voir, silencieuse à souhait jusqu'à ce qu'elle lui adressa la parole. La jeune femme se présenta alors sous une allure qui n'aurait été familière que pour les habitués du village : un élégant kimono fleuri que l'on penserait portée que par des dames de haute société avec son on-ne sait-quoi d'un peu négligé comme le fait que ce dernier lui glissait de l'épaule. Ses longs cheveux noir de jais lui ruisselaient comme une rivière sur ses épaules, encadrant son visage au couleur opaline. Ses grands yeux bleus paraissaient tendre et rieur, et se portaient sans gêne sur l'inconnu avant qu'elle n'affichait un sourire.Elle avait dans ses mains une petite bouteille de saké - une bouteille personnelle d'ailleurs - et un verre vide qu'elle remplit avant de curieusement le tendre vers le curieux personnage en toute amitié.

    " Un peu de saké? Mais sache que l'on en trouve dès bien meilleur à l'intérieur. "

    Attendant que ce dernier ne lui prenne le verre ou le refuse - et dans ce cas là, elle le viderait elle-même - Yurikô regarda dans la même direction que lui, le village de Suna dans la nuit, illuminée seulement par les éclairages du village.

    " J'avais presque oublié que le village avait une si belle allure sous les étoiles. "

    Tout sourire, brillante de malice, celle qui ne se présenta nullement sous son titre officiel, respecta au moins un règle de politesse.

    " Ho! Suis-je bête! Je m'appelle Kaname Yurikô. "

    Qui aurais-pu croire que cette rencontre allait sceller un duo à qui l'avenir allait être plein de surprise...
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MessageSujet: Re: Le Retour des Ténèbres - FB Year 192 [PV Kaname Yuriko]   Le Retour des Ténèbres - FB Year 192 [PV Kaname Yuriko] EmptyMar 1 Mai - 17:24
    Cette voix. Suave et sensuelle qui perçait la tiédeur de la nuit et la trame de sa solitude, perçant les membranes de ses pensées pour s’immiscer dans son être et y résonner en écho. Elle l’avait arracher à sa contemplation. Venue de nulle part, elle s’était faite entendre à quelques pas de lui pourtant. Comment ? Nikkou ne s’en préoccupait aucunement…au contraire, au tintement des paroles cristallines de la jeune femme, un sourire en coin était immédiatement apparu sur son visage. Amusé par la situation, il ne pouvait que se remémorer la situation qu’il avait lui-même vécu quelques temps plutôt dans le Temple de la Grande Prêtresse. S’amusant alors de ses talents Ninja, il avait perpétrer l’acte de s’introduire dans la sphère d’influence d’un autre individu. Cette zone de confort que plusieurs appelaient espace privé, où l’on pouvait conserver tout contrôle sur notre environnement, capable de jeter un coup d’œil à tout ce qui se passait aux alentours. L’espace personnel. Un espace où le réflexe de survie et de protection de sa propre personne se manifestait de telle sorte à interdire toute intrusion en son sein…un espace où habituellement personne n’aurait jamais dû s’imposer. Et pourtant…cette jeune femme s’y était aventurer. Sans la moindre invitation. Sans le moindre signe, elle s’était immiscer dans cette zone qui pourtant pour Nikkou s’étendait à bien plus que quelques mètres. Le sourire s’étirant sur les lèvres du jeune Makkura, il s’amusait plus que tout de la présence de la jeune femme. Quelqu’un capable de l’approcher ainsi était certainement une personne des plus intéressantes…surtout si elle n’éprouvait pas la moindre crainte quant à se retrouver ainsi aussi proche d’un inconnu. Se pouvait-il que cette jeune femme était simplement venu jouer avec lui ?

    N’opposant pas le moindre acte de résistance quant à la présence de la jeune femme, Nikkou ne fit même pas preuve du moindre étonnement. Pourquoi ? Parce qu’il attendait cette visite. Parce qu’il attendait ce fameux signe…Le Destin avait donc décidé de s’en mêler. Enfin, après des années où Il ne l’avait que délaissé, le reléguant à la vie misérable de paria, entreprenait-il de réparer les erreurs passés et lui donner enfin une nouvelle chance ? Après tant d’années de misères et d’isolement, se pouvait-il qu’enfin justice soit faite ? Ce terrible jeu auquel le Destin s’était amusé pendant des années prenait-il fin ? Libérerait-il Nikkou des entraves séculaires qui l’enchaînaient à la noirceur incontestée de son Clan désormais perdu ? Rien n’était moins sûr…car si Nikkou avait bien appris une chose, c’était que le Destin n’était rien si ce n’est qu’imprévisible. Quels seraient les séquelles de cette nouvelle rencontre ? Rien n’était moins certain…mais amoureux du risque, Nikkou ne pouvait que s’enticher de cette promesse d’un possible tournant dans sa vie. Que risquait-il après tout ?

      « Un espion ou un homme curieux ? Est-ce donc les seules facettes que vous pouvez voir chez un homme ? Suis-je obliger d’être le mauvais ou celui qui cherche les ennuis ? Ne puis-je être qu’un homme admirant les belles choses… »


    Sur ces mots agrémentés d’un ton chaleureux et suave, laissant curieusement envisager une quelconque flatterie, il se détourna pour porter son regard sur la jeune femme en abaissant sa capuche. Pour celui qui porte son regard sur l’autre, n’était-il pas plus approprié de se découvrir à son tour. Alors qu’il laissait son visage aux traits fins mais carrés apparaître aux yeux de la jeune femme, il put aisément détailler cette dernière. De longs cheveux relevés. Des traits dignes d’une poupée. Et une tenue distinguée…trahissant le caractère aguichante du personnage. Devant cette apparition de beauté, plusieurs auraient pu se tromper sur la nature de la jeune femme. Elle n’appartenait pas à ces Geisha aux mœurs douteux…non bien au contraire. Il s’agissait d’une femme dans toute sa beauté et emplie d’une féminité tout simplement provocante. Désordonnée et terriblement séduisante, voilà les premières pensées du jeune homme. Le regard pétillant d’un feu nouveau alors qu’il contemplait la jeune beauté, devinant la fantaisie de cette dernière et s’amusant de la luminosité qui irradiait de la jeune femme, son sourire en coin prit une tournure un peu plus rieuse, comme si en lui s’éveillait la joie d’un enfant qui trouvait une nouvelle amie. Quelqu’un qui lui ressemblait bien plus que certains ne l’auraient cru…ce qui se confirma à la sortie de la petite bouteille de Saké qui élargit encore plus le sourire du Déserteur.

      « Vous devez vous doutez que vous me prenez par les sentiments avec cette bouteille…et que j’accepte avec enthousiasme cette invitation. Non pas par peur de paraître mal poli en acceptant, mais bien par amour de la liqueur. »


    Se saisissant du petit verre que la femme lui tendit déjà il sentait son corps se détendre en voyant l’allure de la liqueur transparente dans le récipient. Son regard se replongea dans les eaux glacés de celui de son interlocutrice, leur feu intérieur se faisant face dans une danse qui aurait rappelé l’excitation de deux jeunes gens. Effleurant du bout des doigts la main de la jeune par la même occasion, un tel contact avait été visiblement nécessaire pour se saisir de l’objet tendu…ou, à bien y penser, peut-être pas.

      « Je vous crois sur parole sur la qualité du Saké de Suna...j’en connais un rayon justement sur le sujet, même s’il s’agit d’une épopée passée. Cependant, il y a des choses qu’on ne trouve qu’à l’extérieur. Par exemple cette magnifique cité sous les étoiles puisque vous en parlez, qui sinon serait invisible à vos yeux. Sans compter les rencontres nocturnes entre deux inconnus, qui sont plutôt rares dans une ambiance aussi traditionaliste qu’un village… »


    Souriant à cette petite dédicace à leur rencontre, il leva son verre afin de trinquer à cette nouvelle rencontre. Les deux jeunes gens s’effectuant, Nikkou arborant toujours ce merveilleux sourire amusé, ils burent d’un seul trait le contenu de leur verre comme le voulait la tradition avec cet alcool local au goût savoureux et à la puissance salvatrice. Fermant quelques instants les yeux afin de savourer la chaleur du doux alcool qui se répandait au travers de son corps, éveillant ses sens, il les rouvrit à la déclaration de la jeune femme…sans même une once de surprise.

      « Yurikô Kaname ? Votre nom est connu dans le monde entier, mais je suis heureux de vous rencontrer pour la première fois… »


    Pourquoi jouer la carte de la surprise ou encore pire celle de l’ignorance ? Il connaissait son nom bien évidemment, il s’agissait de celui de l’actuelle Kazekage et nulle dans les pays alliés ne pouvait ignorer ce dernier vu les prouesses dont il était l’origine. Et pourtant malgré le rang qu’il savait associer à ce nom, rien ne changeait pour Nikkou. Ce n’était qu’un titre. Quelque chose d’encore plus désuet qu’un nom…

      « Je crois que vous êtes loin d’être la plus bête, moi-même ai faillit oublier de me présenter. Je me présente, Nikkou Makkura »


    Jouant sur le côté cocasse de la tradition, Nikkou plaça ses mains à l’avant, un poing enfermé dans l’autre et abaissa la tête en signe de salut…mais pourtant il existait une entorse à ce salut traditionnel. Dans un signe de respect, les deux personnes étaient sensées baisser la tête sans croiser leur regard, et regarder leur propre pieds…mais Nikkou n’en fit rien. Son sourire toujours aussi flagrant et ses yeux toujours aussi malicieux, il continua à regarder la Kazekage dans ses propres yeux.

      « Alors, Yuriko. Pourquoi êtes-vous venu prendre votre Saké à l’extérieur de ces mûrs ? Ne me dîtes pas que vous saviez que vous m’y trouveriez… »


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MessageSujet: Re: Le Retour des Ténèbres - FB Year 192 [PV Kaname Yuriko]   Le Retour des Ténèbres - FB Year 192 [PV Kaname Yuriko] EmptyMar 1 Mai - 17:50
    Yurikô était une femme qui sortait de l'ordinaire, n'aimant pas sombrer dans un conformisme affligeant et éprise de liberté, à se demander presque pourquoi elle avait accepté un poste de Kage, empli de responsabilités qui la liaient de près à ses quartiers comme un oiseau en cage. Toutefois, si on voulait changer les choses, si on voulait faire évoluer les mentalités, ne fallait-il pas changer le système? Quoi de mieux que d'atteindre les sommets pour faire exaucer son rêve, même si cela impliquait quelques sacrifices? Mais même si cela apparaissait comme un souhait superficiel, la jeune femme avait également des envies bien plus nobles, une chimère à combattre pour qu'elle devienne réalité pour tous. Mais que pouvait-on faire seul... elle se devrait de se montrer charismatique et forte, elle devrait se montrer convaincante et brillante, et bien évidemment savoir repérer ceux qui pourraient lui être d'un grand soutien. Et il semblerait que derrière la malchance qui l'avait poursuivi tout au long de sa vie, parfois se glissait la providence qui lui offrait quelque cadeau par ci par là. Qui aurait cru que le début d'une grande ambition allait véritablement prendre forme par une simple rencontre?

    Le jeune homme qui se tenait devant elle paraissait aimable et relativement charmante. Une personne qui avait assez de répartie et d'humour pour lui répondre de cette façon ne pouvait qu'être fortement appréciée de notre chère kunoichi désinvolte. Souriante et amicale, Yurikô lâcha un petit éclat de rire cristallin qui paraissait presque innocent dans sa bouche, mais il était bien connu qu'il ne fallait pas se fier aux apparences.


    " Haha! Soyez l'homme que vous désirez et seulement celui-là. Mais j'avoue avoir une préférence pour celui qui aime les jolis choses, j'aurais aisément plus d'affinité avec une personne de ce genre. Hahahaha! "

    Ce fut alors que l'inconnu présenta enfin son visage à la marionnettiste, se défaisant de sa sombre capuche et comme elle aurait aisément pu le dire : il n'avait rien d'un monstre, ni d'un fantôme. Il était vrai que le jeune ninja dégagea une aura assez ténébreuse en soit, des cheveux noirs corbeaux, des yeux pénétrants et une stature fine mais masculine, encore un qui aurait du succès auprès de ses dames. Seulement, au travers de ses yeux, elle y voyait un reflet bien familier, celui d'un homme qui enfermait en lui quelques douloureuses blessures mais qui voulaient vivre, un homme qui aspirait à quelque chose. Pourquoi serait-il là sinon? Et puis.... elle ne serait pas Kage si la jeune femme ne possédait pas une bonne intuition et tout aussi bien de bonnes informations. Mais la jeune femme avait appris à voir au delà de toutes les apparences, et bien souvent les personnes ayant une allure d'ange était des démons, et les démons des anges. Le monde était une parfaite ironie se jouant des apparences Elle en était l'exemple, tout comme le ninja qui se tenait devant elle. Toutefois, oubliant les usages et la méfiance - du moins c'était ce qu'il s'en dégageait - Yurikô fit en sorte que l'hospitalité de Suna ne soit pas une simple légende, apportant de quoi trinquer comme si elle venait de retrouver une ancienne connaissance. Heureusement qu'elle n'avait pas quelques collègues à ses côtés, sinon elle se ferait taper sur les doigts en devant écouter on ne savait quelle morale sur le bon comportement que devrait avoir une femme de son rang. Du blablabla rébarbatif.

    " Je vois que j'ai affaire à un connaisseur, et vous devez mieux savoir que moi que le saké à toujours meilleur goût lorsqu'il est pris en bonne compagnie. Hahaha! "

    Se fut avec un grand enthousiasme que la marionnettiste lui servit un verre, contente de pouvoir rencontrer enfin une personne fait du même bois qu'elle. C'était un grand soulagement, même si tout deux ne se connaissaient pas. Toute personne censée ne se permettrait pas un tel comportement, mais ne fallait-il pas savoir prendre quelques risques et se montrer audacieux? Dans ce geste amical, la jeune femme sentit le bout des doigts glacés de son ami du jour, un simple petit effleurement anodin, échange classique d'un verre qui passait de main en main. Cependant, Yurikô en étira un plus large sourire. Cette main là, elle le savait, elle l'aurait l'occasion de la serrer un jour, ou plutôt bientôt dans son optimisme naturel, ou bien d'y échanger encore bien d'autres verres dans le futur. Que cela soit totalement absurde ou étrange, parfois il y avait des évidences qui vous échappaient : elle serait liée tôt ou tard à cet homme là, et quelle ironie quand on connaissait déjà l'avenir...

    Levant son verre alors, tout deux burent ensemble dans la joie et la bonne humeur, d'une seule traite. Dans son exaltation, Yurikô ne put s'empêcher de lâcher un petit soupir de plaisir. N'allez pas la croire femme de mauvaise vie, elle aimait seulement les bonnes choses. Et bien que l'on considérait les femmes qui ne se laissaient que trop facilement enivrées comme dévergondées, notre kage pouvait tenir tête à n'importe quel homme. De plus, il n'y avait pas de mal à se faire du bien, n'est-ce pas?


    Le sourire de la kunoichi se fit un peu plus triste sous le moment, mais seulement le temps de quelques secondes avant qu'elle ne se rappelle de se présenter. Et quelle surprise de se savoir si connue, d'autant plus qu'elle avait tendance à croire que c'était pour de mauvaises raisons... rumeurs, rumeurs quant tu nous tiens! Par contre, elle n'afficha aucun signe qui pourrait la croire vexé par les politesses d'usage que l'on rendait aux personnes de son rang, car après tout, elle ne se présentait pas ici comme la Kage de Suna, mais une simple résidente du village. Quoiqu'il en soit, le jeune ninja en fit de même peu de temps après.

    " Il semblerait que ma réputation m'est précédée... mais j'espère que c'est en bien! Hahahaha! Je suis enchantée de vous rencontrer Makkura Nikkou... ou plutôt Makkura Gensou... Les gens manquent cruellement d'inspiration quand il donne des sobriquets. "

    Alors qui la saluait presque de manière conventionnelle, il ne la quittait pas des yeux et elle en fit de même. Parfois un regard en disait bien plus long que de vaines paroles. De plus, la marionnettiste lui sourit de plus belle, elle ne le craignait pas, elle soutenait ses yeux en guise de respect, le voyant alors comme un égal. Elle avait entendu parler de lui, même si elle ne connaissait pas tous les détails de l'affaire mais ce n'était pas elle, une ancienne enfant qui sabotait l'autorité et envers qui on avait des doutes sur son allégeance qui allait le juger.

    Joueuse et toujours chaleureuse, ses yeux bleus pétillèrent d'une malice nouvelle, avant de soudainement remplir à nouveau leur verre.


    " Héhéhéhé! Si je savais que vous étiez là? Et bien en une façon... Il faut dire que depuis quelques jours, le sentinelle ne cesse de dire qu'il perçoive une étrange silhouette qui les fixe et qui disparaît brutalement. Vous terrifiez les superstitieux. Mais j'avoue aussi que... je fuis la paperasse. Mon boulot est épuisant... ralalalalala... "

    A cet instant là, la jeune femme leva son verre et le salua, le vidant comme la première fois, juste à temps. Le vent souffla alors quelques secondes, balayant ses longs cheveux noirs qui dansèrent subtilement au grès de la respiration du désert.

    " M'enfin... j'avoue être aussi une femme curieuse.... et j'avais hâte de boire un verre avec un fantôme. Mais la véritable question est : qu'est-ce que vous vous faites ici ? "

    Yurikô afficha alors une nouvelle esquisse pleine d'affection en direction de Nikkou, puis elle ajouta, mystérieusement ou pas, calculée ou pas, allez savoir, quelques paroles qui peut-être avaient plus de sens que le miel qui l'entourait, les yeux rivés vers la cité du désert...

    " Suna est comme une mère qui accueille les enfants de tout bord, que vous ayez commis quelques bêtises ou pas, elle nous offre la possibilité de démarrer à zéro si on possède la force nécessaire pour cela. Elle nous donne l'espoir et la possibilité d'atteindre nos rêves. Moi, je protège cette mère qui m'a tant donné et qui donnera encore à un grand nombre d'enfants, je protège cette nation qui me permet de voir plus grand. J'ai fait vœux ne de pas reculer face à cette promesse et je compte bien m'y tenir quelques soient les obstacles. "

    La jeune femme se tourna à nouveau vers son interlocuteur, toujours munie de son éternel sourire.

    " Toi dont les yeux regardent dans la même direction que moi, que dirais-tu de devenir enfant de Suna ? Et peut-être si le cœur t'en dit, de partager les mêmes rêves que moi ? J'avoue que d'avoir un compagnon qui aime le saké autant que moi serait d'un bel appui. "

    Sérieuse et audacieuse, notre marionnettiste sourit et afficha un clin d'œil complice. Était-elle folle d'accueillir ainsi un homme sur ses simples impressions et intuitions? Peut-être... ou peut-être pas...
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MessageSujet: Re: Le Retour des Ténèbres - FB Year 192 [PV Kaname Yuriko]   Le Retour des Ténèbres - FB Year 192 [PV Kaname Yuriko] EmptyMer 2 Mai - 21:18
Être l’homme qu’il désirait être ? Aussi curieux que cela puisse paraître, les paroles de Yuriko réchauffèrent le cœur du Shinobi connu sous l’affreux pseudonyme de Makkura Gensou, la Chimère Noire. Titre lui ayant été octroyé depuis alors qu’il était encore un Shinobi du Désert pendant quelques affrontements avec d’autres clans et Villages Ninja. Son pouvoir et sa puissance se contorsionnant afin de revêtir la forme la plus appropriée pour servir le jeune Shinobi, excellant dans tous les domaines de l’art Shinobi, ce nom avait été murmuré comme une prière à un Dieu miséricordieux en hommage à sa puissance et pour s’attirer ses bonnes grâces. Ce que plusieurs n’avaient cependant jamais prit en compte était la répugnance de Nikkou pour ce sobriquet. Alors qu’on implorait sa pitié en lui octroyant ce titre en honneur à sa puissance, nul ne s’était douté que Nikkou haïssait du plus profond de son cœur cet perfide désigné sous ce nom. Plus encore, il vouait une hargne sans fin contre ce pouvoir qu’il détenait et qui l’obligeait à prendre des vies...

Éternel rappel quant à sa soumission envers son pouvoir, Makkura Gensou était bien vite devenu la pire crainte de Nikkou. Chaque fois que ce nom était prononcé il devait oublier Nikkou au profit du Makkura et de cson pouvoir. Pendant de longues années, il s’était assujetti à cette perte d’identité face à son pouvoir…jusqu’à ce qu’enfin il réalise qu’il avait encore et toujours eu le choix. Se peindre une identitié grâce à son seul pouvoir était l’une d’elle, mais Nikkou pouvait aussi créer une identité pour sa propre et unique personne. Une identité qui n’aurait plus rien à voir avec les idéaux de puissance et de mort qui s’incombaient à tout Ninja. Une identité qui lui serait propre…

    « Si seulement quelqu’un m’avait prodigué ces paroles avant mon départ…peut-être n’aurais-je pas eu à parcourir la moitié du monde pour me connaître moi-même et comprendre ce que je désirais vraiment. »


Le doux rire de cette dernière l’entraînant également dans l’ivresse de la gaieté, Nikkou se laissa à aller à une esclaffe de rire qui s’harmonisa parfaitement avec la Kazekage. Ces paroles paraissaient d’une évidence infantile et pourtant Nikkou avait perdu des années entières à chercher la vérité sur la raison de son existence…pour enfin revenir en paix avec lui-même au Village de Suna. Maintenant, alors qu’enfin il s’était ntrouvé dans toute son intégrité…il ne restait qu’à voir si le Village accepterait le nouvel être qui se dressait devant lui. Loin d’être la fameuse Chimère Noire ou encore un simple soldat prêt à mourir pour les idéaux des autres, Nikkou s’était reconstruit afin de pouvoir enfin se rebeller contre les infamies qu’il avait détesté plus jeune. Oui, enfin Nikkou pourrait agir et ainsi se battre non pas parce qu’il le devait, mais bien pour ses propres idéaux…cependant, malgré toutes ces résolutions, il n’allait jamais plus loin que les quelques mètres le séparant de la Porte du Village de Suna. Bloqué par un mûr invisible construit par sa seule et unique volonté, Nikkou restait en retrait, toujours incapable de savoir s’il réussirait à s’intégrer au Village Caché dans les Sables…

    « Meilleur goût ? Je dirais plutôt que c’est seulement à cet instant qu’il prend réellement son goût. Le Saké se rapproche fortement de la vie. Il vous enivre certes, mais il n’a aucune importance si ce n’est pas fait en charmante compagnie… »


Buvant en compagnie de la jeune femme, Nikkou se frappa mentalement de sa stupidité. Il aurait pourtant dut s’en souvenir…comment avait-il pu oublier ? Comment avait-il donc pu douter ? L’hospitalité de Suna était légendaire. Pour les enfants du Désert, Suna était une mère épleurée qui désirait plus que tout retrouver sa progéniture et les réconforter des nombreux obstacles qui se trouvaient à l’extérieur de son sein protecteur. Jamais le Désert ne laisserait dépérir un être qui avait connu sa cruauté comme son amour…Portant son regard sur les alentours, il admira la quiétude du désert avec la tendresse d’un enfant. Alors que les Étrangers voyaient dans cette étendue de sable et dénué de toute forme de vie, un lieu de chaos et de désespoir, Nikkou y voyait la promesse d’un avenir nouveau. Un monde où l’homme n’avait pas encore perfidie le paysage et où la vie se développait dans le respect de l’adversité. Ici rien n’était facile…et c’est pourquoi il était si facile de comprendre l’importance de la vie. Celui qui s’était battu et avait tout donné pour mériter le droit de survivre connaissait le respect qu’il fallait accorder à la vie.

    « Je ne sais pas vraiment pourquoi je suis venu à vrai dire…mais en tout cas certainement pas venu pour devenir un mystère local…mais j’espère que vous appréciez le temps que vous passez avec le légendaire Fantôme de la Porte de Suna. Vous allez certainement faire des jalouses…je n’accorde jamais de rencontre sans rendez-vous. »


Accompagnant ses dires par un petit sourire espiègle qui laissait croire que Nikkou s’amusait grandement à se prendre dans le jeu du mystère qu’il représentait désormais pour le Village de Suna. Aurait-il droit à un nouveau titre affublé par de quelconques Ninja qui ne savaient rien de sa personne ? Certainement s’il continuait à se présenter aussi souvent aux portes du Village en se couvrant d’un cape d’anonymat et de discrétion…peut-être était-il temps d’en finir avec ce petit jeu puérile.

    « Bientôt, le Fantôme de Suna disparaîtra…ceci je vous le promet. »


Le temps du choix était peut-être enfin arrivé. Quitterait-il Suna à jamais, ou y entrerait-il comme un enfant retrouvant sa demeure ? Aurait-il le courage d’affronter les regards de ceux qui l’avaient jadis connus, mias qui ne le reconnaîtraient certainement plus. Il avait changé, il le savait et l’acceptait…mais Suna l’accepterait-il ? Son sourire toujours déployé comme si de rien n’était, le chaos familier du choix qui se pressait devant lui se faisait sentir à l’intérieur de son crâne. Peu importe les jours qui s’étaient écoulés depuis son arrivée dans le Pays du Vent, la décision qu’il devait prendre était toujours aussi nébuleuse. Rien n’avait encore avancé…du moins jusqu’à cette rencontre.

Cette femme changeait tout. Ce franc parlé. L’espoir qui vibrait autour d’elle. L’optimisme et l’amour qu’elle dégageait. Toutes les pensées de cette femme étaient orientées vers le seul bien-être de son Village, de ses sujet…non, comme elle le stipulait, Suna n’était en rien un simple Village. Un lieu de repos. Une maison…une mère. Suna était le refuge de la vie et des rêves. Un refuge que Nikkou s’impatientait de rejoindre. S’abreuvant de l’éloquence de sa comparse, peu à peu les paroles de la Kazekage construisait dans l’esprit du jeune Shinobi un nouveau rêve.

    « Le Monde des Rêves est connecté. Tous finissent pas s’y retrouver. Quelques fois, les rêves et désirs de l’un affronte ceux d’un autre…mais dans notre cas, il n’en est rien. Au contraire, nos rêves se rejoignent. Alors que tu réalisais les tiens, les prémisses des miens ne faisaient qu’immerger dans ma conscience, mais le tout est limpide et enfin clair pour moi. Ce rêve qui ne m’était que partiellement connu avait déjà un nom : Suna. »


Fier et droit, Nikkou sentait monter en lui la fougue et le désir d’enfin donner à ce monde sa réalisation. Alors que peu à peu, le casse-tête de ses désirs s’assemblaient pour prendre la forme du Village qui s’étendait devant lui, les yeux d’ébène du Makkure étincelèrent. L’espoir d’un monde nouveau et d’un refuge paisible pour tous et chacun illuminant désormais ses pensées, son esprit apporté au loin par ses désirs dans le rêve qui enfin se concrétisait, le sourire sur ses lèvres s’étira alors qu’enfin il reportait son regard vers sa nouvelle réalité : Suna, et ceci par l’entreprise de Yuriko.

    « Plus qu’un enfant de Suna…j’en serai désormais le Protecteur d’un rêve. Non, c’est faux. Plus qu’un Protecteur qui ne fait que défendre une réalisation, je serai un Architecte. Celui qui façonnera ce rêve et le travaillera jusqu’à son entière réalisation…Cependant, je me dois de vous demander si c’est tout. N’ai-je droit à aucun test pour savoir si je digne de voir les prochains verres de Saké en votre compagnie ? »
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MessageSujet: Re: Le Retour des Ténèbres - FB Year 192 [PV Kaname Yuriko]   Le Retour des Ténèbres - FB Year 192 [PV Kaname Yuriko] EmptyVen 4 Mai - 20:39
    Yurikô était sans nul doute un étrange bout de femme, et quoique l'on en dise, c'était peut-être vrai. Mais voyez-vous, cela ne tenait qu'aux détails, des détails sans importance car au delà de l'énigme qu'elle entourait, elle dégageait un magnétisme naturel qui attirait en une façon la sympathie ou assez de curiosité pour tenter de voir les choses avec son regard, au travers de ses grands yeux bleus. D'un esprit altruiste, quelques années auparavant, elle était celle qui avait désiré voir dans la même direction qu'un homme, un homme qui avait compté énormément en son cœur. Parfois, elle se disait qu'elle faisait ainsi vivre sa mémoire en prenant le relais entre ses mains, cherchant à faire naître un monde meilleur, un avenir meilleur pour tous, même si cela, utopiquement, signifiait de rendre factice la fonction de shinobis. Cela ne se ferait sans nul doute jamais de son vivant, mais n'était-il pas beau de rêver? Que deviendrait les Hommes si les chimères fantasmagoriques n'étaient plus permises? Mais parfois porter le poids de ses rêves était bien lourd, et quoi de mieux que de pouvoir compter sur la force de bien d'autres individus pour pouvoir donner consistance à nos inspirations?

    Est-ce que le destin avait joué sur l'échiquier du monde, avait-il donc décidé que les pions qui devraient se faire allier seraient cela? Yurikô l'avait sans doute crû comme une évidence inébranlable, sans demander quoique se soit, une pure intuition qui lui attira immédiatement sa sympathie. Est-ce qu'il y avait une raison en toute chose? Est-ce qu'il y avait une explication pour chaque nouveau coup du sort? Quelque part, la kunoichi espérait que oui.... et si c'était le cas, alors...


    " Mais si quelqu'un vous avait dit ces mots autrefois, auriez-vous autant appris de par vous-même? Voyez votre aventure comme un périple initiatique! Mais qu'importe puisque l'enfant prodigue est de retour, non? Hahaha! Le principal est d'avoir retrouvé la bonne route. "

    La jeune femme avait élevé son verre à ce même instant, le sourire illuminant toujours son visage radieux. Si le soleil irradiait les terres ocres du désert de Suna, son esquisse étincelait celui de son village. C'était du moins ce que comptait certaines personnes qui portaient leur kage en haute affection. La jeune femme ne se faisait pas d'illusion, elle ne savait que trop qu'elle ne faisait pas l'unanimité au sein des siens, qu'elle comptait encore beaucoup de détracteurs mais elle gardait toujours l'espoir de renverser les choses. Mais rien ne pouvait la rendre plus heureuse que de se faire de nouveaux alliés, mais également de nouveaux camarades qui pourraient défendre ses rêves à ses côtés.

    Yurikô ne retint en rien ses rires face à son nouveau protégé et elle se plaisait à discuter de saké avec ce dernier, d'autant plus qu'ils semblaient tout deux se comprendre. Il était bien rare de rencontrer des individus de même longueur d'onde, autant s'en faire de précieux amis et espérer que la route que l'on ferait à leur côté soit longue. Optimiste par nécessité et parce que cela était un cadeau qui lui avait été offert par un être aimé, son ouverture d'esprit ne l'avait pas trahi jusque là. Elle se félicitait même être allée au delà des règles - encore une fois - en abandonnant ses fonctions pour une autre. Elle n'était pas la kazekage qui se tenait devant un exilé mais une femme de Suna qui buvait en compagnie d'un ancien camarade qui revenait enfin au pays. D'ailleurs, cela serait toujours ainsi que dans l'avenir ces deux incongrus personnages se verraient, de cet œil pétillant qui donnait l'illusion d'être des connaissances de toujours... C'était ainsi que leur lien s'était formé, autour d'une bouteille de saké. Quoi de mieux, non?


    " Hahahahaha! Des jalouses? Hahahaha! Quel vaniteux! Mais je me sens fière d'avoir un si grand privilège! "

    La marionnettiste donnait souvent l'impression de prendre les choses avec une légèreté enfantine comme si les choses étaient sans importance. Ses esquisses joviales en offraient l'illusion parfaite, mais l'intensité de son regard bleu d'où émanait une force tranquille montrait que son sérieux n'avait pas son égal. Ses yeux avaient déjà beaucoup trop versés de larmes amères pour continuer à le faire en ces jours là. Il y avait tant à faire et tant à espérer... Lorsque Nikkou affirma qu'il ne savait pas pourquoi il était venu, elle ne dit mot mais le sourire qu'elle afficha alors donner l'impression qu'elle, elle en possédait la réponse, qu'elle, elle savait ce qui ne lui paraissait pas évident.

    Lorsqu'il annonça que le fantôme disparaîtrait, la jeune femme prêtait son attention sur le village qu'elle devait protéger et à qui elle devait allégeance. De nuit, sous un ciel étoilé, illuminé par d'innombrables feux, Suna était d'une beauté inouïe qui était bien difficile à décrire. Elle ne se voyait pas seulement, elle se ressentait. Elle était une vision pénétrante qui vibrait sous votre peau. Peut-être que cela était difficilement compréhensible pour les étrangers qui auraient le loisir de ce splendide panorama, mais Yurikô espérait qu'un jour ces derniers puissent en comprendre le sentiment.
    Alors que le vent se leva légèrement, les cheveux de la dame aux apparats de geishas volèrent dans une élégante danse que l'on désirait presque accompagner. Noirs de jais, il se fondait dans l'obscurité alors que d'autres rayaient le blanc délicat de son teint. Si l'on ne pouvait tolérer ses actes, ses détracteurs pouvaient au moins être d'accord sur le fait que leur kazekage avait de l'allure...

    Partageant alors ses désirs et son envie alors que ces derniers soient celui de son camarade, elle écouta avec la plus grande attention les mots du discours de Nikkou Makkura, un homme dont l'histoire bien sombre l'avait conduit à l'ignominie de quitter son village. Mais aujourd'hui, ce fut un homme neuf, un renouveau qui le guettait, et c'était à cette partie prête à créer un nouveau chemin que Yurikô s'adressait, le nouveau né et non l'homme du passé. Elle se moquait de ce qui fut jadis car cela n'était pas sous son autorité et elle ne pouvait être juge des difficultés qui furent les siennes... Toutefois, elle savait que son entreprise lui causerait quelques défauts dans le très haut mais grand bien leur fasse, cela ne serait pas la première fois.


    " Un test? Tu prêches une convaincue en ce qui me concerne... Ce n'est pas moi que tu dois convaincre, mais ceux que tu vas véritablement servir : Suna et ses enfants. C'est auprès d'eux que tu dois faire tes preuves, montre leur qui tu es vraiment, l'homme que tu es et ses aspirations. Grimpe les échelons et rejoins-moi en hâte. Une fois cela fait, je te ferais l'honneur de goûter à ma réserve de saké personnelle! Hahahahaha! "

    Yurikô se mit à rire avec légèreté et offrit encore un clin d'œil complice à son compagnon. Là, elle tendit alors le bras pour que ce dernier s'en saisisse pour l'accompagner sur le chemin du retour.

    " Nous bavassons, nous bavassons... mais je pense qu'il est temps que tu refasses tes premiers pas parmi nous. Raccompagnerais-tu ta kazekage à ses quartiers? Nous ferons sans doute sensation! Hahahaha! "

    Il n'y avait qu'un pas à faire pour que le destin soit changé....
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MessageSujet: Re: Le Retour des Ténèbres - FB Year 192 [PV Kaname Yuriko]   Le Retour des Ténèbres - FB Year 192 [PV Kaname Yuriko] EmptyMar 8 Mai - 2:04
    Périple initiatique ? Nikkou pouffa de rire à l’entente de ce mot. Ce périple, il s’en aurait passer. Ces épreuves, il les aurait contourner. Ce qu’il en avait retirer…il les aurait laisser à quelqu’un d’autre. Malheur et désolation s’était rejoint tout au long de sa route pour le tourmenter. Lui rappelant chaque jour le mal qui sévissait sur les terres de ce monde…et qu’il n’y pouvait rien. Les affrontant, les combattant, s’y rebellant…rien n’y faisait. Ce mal était si pronfondément enraciné que sa simple bonne volonté n’avait jamais réussi à ne serait-ce que l’effrité. Le subissant envers et contre tout, tentant de s’éloigner au plus vite de cette folie destructrice qui avait gangrenée la société humaine. Que lui avait donc apporté ce voyage en fin de compte ? Malheur et tristesse. Pire encore, bien que quelques uns parleront d’illumination, il avait été complètement désenchanté du monde. Entre les mûrs de Suna, ou du moins de ce que représentait l’agglomération de Ninjas avant le début officiel du Village, Nikkou avait toujours été encadrer par un semblant de paix et d’ordre…mais une fois confronté à l’extérieur du cercle de confort de la jeunesse, il avait enfin entraperçu la laideur de ce monde. Chassé et discrédité. Répudié et déshonoré…toute sa vie s’était effondrée sous la simple folie des hommes. Apeurés par ce qu’ils ne connaissaient pas, Nikkou n’avait été qu’une victime…

    Soupirant une énième fois alors qu’il se remémorait ses souvenirs, il ne pouvait se soustraire à cette réalité…mais n’était en rien dans l’obligation de l’accepter. Résigné, il savait que ce monde n’était pas le Paradis qu’il avait convoité dans sa jeunesse. Déterminé, il savait cependant qu’il pouvait approché ce monde de cette vision enchanteresse qui le hantait depuis sa plus tendre enfance. Réaliste, il savait que pour ce faire, il devrait se donner corps et âme dans cette ultime épreuve. Pragmatique, il savait que plus que tout, les connaissances acquises dans son passé tumultueux lui permettraient, malgré la noirceur qui les entourait, d’apporté la lumière à ce monde…

      « Oui, il s’agit du principal. Après tout, qui sait ce qui serait advenu de moi si je n’avais jamais entrepris ce voyage. Peut-être serais-je encore aveugle aux tourments de ce monde…alors qu’aujourd’hui, je suis prêt à amorcer son renouveau. »


    Alors que son regard se perdit dans les méandres des infinis possibilités qui auraient pues subvenir sans la tragédie qui l’avait frappée, un sourire vint éblouir l’obscurité qui avait prit siège sur le visage du jeune Shinobi. Sa vie avait-elle si mal tournée ? À vrai dire, maintenant alors qu’enfin elle prenait un nouveau tournant aux côtés de cette douce femme à ses côtés, il en doutait. Peut-être est-ce que tout ce qu’il avait vécu n’avaient été qu’un prétexte pour entraîner cette rencontre. Que se serait-il passé s’il n’avait jamais entrepris ce voyage ? Aurait-il un jour rencontre la Kazekage ? Aurait-il eu une telle discussions ? Ou aurait-il fini comme bon nombres de Shinobis, de simples pions qui suivaient aveuglément les ordres des supérieurs…Oui, peut-être avait-elle raison, peut-être est-ce que ce coup du Destin se révélait être ce dont il avait toujours eu besoin…

    Détaillant la Kunoichi dans toute sa splendeur, il ne pouvait s’empêcher de se demander si son avenir tournerait autour de cette dernière. La décision qu’il prenait en ce moment mué par l’option qu’elle lui avait fournie…était-ce de la simple chance ? Cette femme dans la fleur l’âge qui s’était présentée ainsi parée d’un Kimono un brin cérémonieux et un brin aguichant, avec dans les mains une bouteille de Saké tout aussi aguichante…ce pourrait-il qu’il s’agissait du destin qu’il avait attendu depuis maintenant si longtemps. Simple, drôle, amusante…avec elle, il en oubliait quasiment les travers de monde. Son simple rire l’emportant dans l’ivresse du bonheur, il savourait cet instant où leur discussion tournait autour du Saké ou encore de Suna. En oubliant le caractère formel et insolite de la rencontre, il prenait un malin plaisir à discuter avec elle de sujets si fortuits.

      « Quant à moi, j’espère ne pas me faire lyncher par une troupe d’admirateur en colère de voir leur très chère et séduisante Kazekage aux bras d’un nouveau venu. »


    Emporté par le rire enfantin de Yurikô, à son tour Nikka se laissa aller à un éclatement de joie. Son rire franc et musical emplit la douce nuit du Désert d’un ton léger et harmonieux qui se fondit dans un concert de merveille avec le rire de la Kazekage. Observant son interlocutrice, Nikkou la regarda un moment se perdre dans son admiration d’un point au loin. Tournant à son tour la tête dans la même direction que la jeune femme, il fit face à Suna. Grande et chaleureuse. Des mûrs si grands que toute possibilité d’infiltration semblait impossible. Une architecture propre au Désert et rappelant les efforts de ses citoyens pour faire éclore Suna comme un Paradis dans le Désert si souvent détesté. Et en ce bref instant, Nikkou entrevu son futur. S’abandonnant à son tour dans la contemplation de Suna, il y vit plus qu’un simple amoncellement de bâtisses. En oubliant la beauté, il écouta les rires et les pas d’un milliers d’individus. Des hommes et des femmes qui auraient tout sacrifiés pour le bonheur de leur être cher. De simples innocents au pris avec des forces bien supérieurs à leur simple volonté. Ses condisciples…et protégés.

      « J’aurais certainement préféré un test d’un autre genre…mais il s’agira certainement d’une épreuve à la hauteur de la tâche. Et…je sais que j’y parviendrai. Nul ne peut accepter l’amour d’un tiers sans en éprouver autant pour ce dernier. Si mes débuts seront difficiles, j’ai bien l’intention de pourtant prendre les choses avec la meilleure attitude. Sans préjugés, sans mauvaises intentions…simplement en offrant mon amour pour la paix, la quiétude et l’homme lui-même. Suna ne sera pas seulement une tâche pour moi, il s’agira de ma vie. Et un jour, je suis certain que tous en auront conscience… »


    Au diable les faux semblants et ses craintes, il connaissait sa destinée maintenant. Plus rien ne l’importunerait dans la réalisation de cette dernière. Son regard toujours dirigé vers Suna, les dés étaient jettés…plus rien ne l’arrêterait. Trop longtemps il avait tergiverser. Bien trop de fois il s’était tout bonnement écarté de la voie de son Destin. Maintenant, en ce jour et en cette heure, il était prêt pour se réaliser. Pour accomplir ce qui devait être fait et prendre en main sa vie, mais également l’avenir du Monde Shinobi. Regardant la femme à ses côtés, prenant une ennième fois conscience que cette dernière serait non seulement une alliée, mais également celle qui lui ouvrait les portes d’une toute nouvelle vie, il n’hésita pas. Lui donnant en réponse à son invitation son propre bras, il était prêt à marcher vers l’avenir…

      « Ce seront mes premiers pas, mais qui donneront naissance à une multitude d’autres. Je me plais en réalité à croire que ces mêmes pas seront à leur tour les dernier…du moins dans un avenir lointain je l’espère. Et quelle meilleure façon de commencer cette nouvelle vie que le faire en si charmante compagnie ? »


    Et enfin, le fantôme de Suna disparut, laissant sa place à Nikkou Makkura…un Ninja de Suna. Délaissant sa longue cape dans l’immensité du Désert, tous purent reconnaître l’accoutrement de la Team 4. Une tenue noire et ample aux manches coupées qui laissaient entrevoir la puissance de ses muscles. Plus important encore, comme ceinturon se trouvait le bandeau de Suna. Ce bandeau qui ne l’avait jamais quitté et qui enfin le ramenait à ses racines.

      « Puis-je vous demander une première requête, Kazekage-sama… »


    Prononçant le dernier mot avec un sourire espiègle, Nikkou ressentait une certaine fierté à la nommer ainsi…et prouvé qu’il la reconnaissait désormais comme son Chef et par conséquent qu’il était redevenu un Ninja à part entière de Suna. Mais bien vite il se reprit…

      « ou plutôt Yurikô…désolé, mais accorder une telle importance à un simple titre ne m’a jamais sied. Je préfère donner mon dévouement à une personne. Enfin…revenons à ma requête. J’aimerais simplement que vous me parliez de Suna. Que s’y est-il passé ces dernières années ? Qu’est-il devenu ? Qu’ai-je manqué dans ce Village qui fut un jour ma patrie et qui le redevient officiellement ce soir. »


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MessageSujet: Re: Le Retour des Ténèbres - FB Year 192 [PV Kaname Yuriko]   Le Retour des Ténèbres - FB Year 192 [PV Kaname Yuriko] EmptyMar 8 Mai - 14:30
    Remuer le passé était toujours une douloureuse épreuve, revenir sur ses actes anciens, ses erreurs, ses échecs... Cela attisait toujours les cendres encore chaudes qui brûlaient votre cœur et conscience. Cependant, la sagesse voulait que l'on apprenait de tout ce mal, que l'on devait indubitablement continuer avancer et voir les choses de façon plus grande. Yurikô était à l'image de ce village qui avait vu quelques difficultés à naître. Bon nombres de bâtons avaient été placé sur sa route, bons nombres d'obstacles avaient été dressés pour empêcher son avènement... néanmoins, malgré tout cela, sa grandeur était née. Suna avait vu le jour malgré toutes les discordes, Yurikô avait grandi malgré ses malheurs... Et en cette journée là, elle allait accueillir une nouvelle pierre à l'édifice de la gloire de ce pays. Qui aurait cru que celui qui était considéré comme un déserteur reviendrait un jour au bercail, qui aurait cru qu'un jour ce serait une femme comme Yurikô qui dirigeraient les forces militaires de cette terre... C'était là la beauté et la force du pays du vent, son imprévisibilité. Telles les dunes changeantes du désert, le pays se forgeait un caractère propre à lui, unique et désinvolte, sortant de l'ordinaire et du banal.

    La marionnettiste qui donnait toujours l'air d'être absente n'en était pas moins une femme attentive, l'oreille toujours tendue à ceux qui désiraient se faire entendre. Et si son ouïe ne pouvait écouter toutes les plaintes de ceux qu'elle chérissait, ses yeux perçants repèreraient la détresse des pauvres âmes laissées en retrait et elle leur tendrait la main, avec sa douce esquisse chaleureuse. En cette soirée étoilée, elle s'était dirigée vers l'enfant qui revenait au pays, soldat déchu et anciennement perdu pour le rassurer et lui offrir à nouveau l'hospitalité des bras de Suna. Quoi de plus normal que d'accueillir en son sein une brebis égarée... il fallait bien commettre des erreurs pour reconnaître le prix des choses... les perdre pour mieux les retrouver quand cela était possible bien entendu... Mais il fallait également savoir que Yurikô Kaname avait toujours estimé être bien mal placé pour pouvoir juger les autres, même si on lui demandait présentement de prendre de grandes décisions pouvant concerner même la vie des shinobis.

    Mais là, qu'importaient les décision justement... elle se tenait comme une simple femme, une simple compagne, une simple personne de Suna dans une tenue bien éloignée des usages de son statut. Frivole peut-être, elle tenait en ces mains une bouteille de saké avenante, parfait accessoire pour une invitation. Et comme si les deux jeunes gens se connaissaient depuis des mois, alors que cela ne faisait guère plus d'une heure, ils riaient à plein poumons innocemment. Plaisanteries douteuses pour un spectateur non averti, il n'en était pas moins un baume au cœur, une petite aparté légère qui vous éloignait du lourd quotidien.


    " Séduisante Kazekage? Hahahaha! Quel vil flatteur!! Je doute que tu puisses te faire lyncher, rares sont les hommes qui s'approchent de moi, ils ont beaucoup trop peur! Le fléau des femmes impressionnantes, n'est-ce pas? Hahaha! "

    On aurait beau dire, Yurikô avait une partie d'elle un peu sauvage, l'esprit d'un électron libre qui avait pourtant accepté d'être à la tête de toute une nation, ou plutôt de son élite militaire avec toutes les responsabilités que cela impliquait. Bien évidemment, cela l'obligeait de faire avec quelques entraves mais cela n'était qu'un petit prix de son humble personne comparé au bien de tous. On pouvait également imaginer qu'une personne se trouvant dans une telle position soit un peu plus... sévère, non? Et bien, notre marionnettiste n'avait jamais aimé faire dans la dentelle et dans les banalités. A trop vouloir entrer dans un moule précis, les décisions et les comportements devenaient imprévisibles. Il était bien vrai que la kunoichi avait accepté d'être un pantin, mais un pantin entre les mains de son peuple qu'elle voulait protéger, et non une poupée de chiffon que l'on commandait par le seul goût de la politique. Il était assez risible de savoir que ceux qui avait désiré sa nomination se mordaient encore les doigts de leur choix... il avait été bien vaniteux de croire que l'on pourrait manipuler une femme ayant autant d'ardeur et de passion que Kaname Yurikô.

    Après que les rires clairs des deux camarades se fondirent dans la nuit, ne laissant aucun échos se perdre en chemin, notre jeune femme à la chevelure obsidienne portait un regard apaisé vers l'horizon, portant à ses lèvres une coupelle - encore - de saké. Elle écoutait avec une attention particulière le retour du fils prodigue, et elle sourit lorsqu'elle entendit ses motivations. Nikkou brillait d'une détermination sans faille, ne faisant alors que lui rappeler ses propres paroles, sa dévotion pour ce village qui finalement représentait tout pour nos deux protagonistes. Il était particulièrement agréable de trouver un être qui partageait le même amour de son prochain, sans pour autant sombrer dans une niaiserie décadente. Le shinobi ne faisait alors que renforcer les idées de la Kazekage, lui prouvant qu'elle n'avait pas choisi la mauvaise voie si d'autres ninjas pouvaient la suivre comme ce dernier... On ne parlait là pas d'un simple chauvinisme pour une nation, mais d'un amour véritable pour tout un peuple.

    Les mots n'étaient pas nécessaires à cet instant là, seul le sourire de la jeune femme prouva sa joie d'un tel discours plein d'espoir. Et comme le jeune homme au sombre passé lui tendit le bras, elle y porta simplement le sien pour pouvoir entamer la marche vers les grandes portes. Cela donnerait peut-être un semblant d'arrivée triomphale, mais la proximité qu'elle choisit de mettre en évidence par ce geste montrait également qu'elle reconnaissait cette personne pour son talent et qu'elle lui faisait confiance. Si on voyait cette femme là se comporter ainsi avec un tel homme, alors c'était qu'il ne pouvait être guère mauvais... ou sinon aussi fou qu'elle.


    " J'espère pouvoir incarner ta bonne étoile dans ce cas en t'accompagnant. espérons que je te porte bonheur! Hahaha! Et si cela est une renaissance pour toi mon ami, espérons que pour moi cela signifie également un avenir plein de promesses. "

    Mais ce fut alors que le jeune homme quémanda une requête en son encontre, formulant alors les mots d'usages, l'appelant par son statut comme le voudrait les convenances. Toutefois, bien rapidement, il fit preuve d'une plus simple familiarité qui ne vexa en rien la sus nommée, bien au contraire, elle préférait de loin que l'on la nomme par son prénom plutôt que son rang. Une de ses originalités? Non, bien au contraire. Ainsi nommée, elle se sentait beaucoup plus proche des siens et n'avait au moins pas le sentiment d'être considérée à meilleur titre qu'eux. Ce genre de prétention n'était pas de son goût., préférant faire preuve d'une plus grande modestie. En tout cas, elle accueillit ce petit détail avec un grand sourire amusé.

    " Rassure-toi mon cher Nikkou, je ne te demanderais pas de faire ce à quoi je ne veux moi-même pas me plier. D'ailleurs, n'hésite pas à me tutoyer, je préfère de loin avoir ce genre de proximité avec ceux qui deviennent mes frères d'armes. "

    Là, alors qu'ils commençaient à emboiter le pas de leur marche, Yurikô prit une mine pleine de réflexion, cherchant dans sa mémoire ce qui serait bon de noter ou bien même de raconter. Ce qui s'était passé à Suna? En soit, bien peu de choses qui puissent avoir des répercutions immédiates auprès de ses compatriotes, quand aux shinobis guère plus d'ailleurs.

    " Et bien voyons, voyons... Officiellement, il n'y a guère de nouveautés. Quelques changements au niveau des instructions des arts shinobis, un peu plus sévères peut-être voire élargis... quelques nouvelles dispositions au niveau de la sécurité que nous avons renforcé.... et une plus étroite surveillance de certains shinobis que nous qualifieront de suspects par nos espions. Officieusement, je subis toujours les pressions de ceux qui soutiennent le pouvoir du Daimyo. Ils ne sont guère satisfaits de mes compétences car je n'agis jamais comme ils aimeraient. Ils préfèreraient reprendre les rênes de notre système militaire mais cela serait politiquement en leur défaveur si ils se mettaient une femme comme moi à dos. Hahahaha! Et comme je ne suis pas prête à céder cela à ces taupes, je leur donnerais du fil à retordre tant que je serais à la tête de Suna! "

    Yurikô affichait un visage réjoui car l'optique de défier la vieille autorité avait toujours quelque chose de jouissifs en soit. Les vieux réactionnaires n'avaient guère l'affection de notre kunoichi et à vrai dire, elle n'aimait guère le positionnement et leur façon de diriger, ne parlant que de sacrifices nécessaires... mais cela sortait après tout de la bouche de bureaucrates. Leurs décisions avaient toujours manqué cruellement d'altruisme, et puisque ces individus ne pensaient pas au peuple mais à leur confort... Notre tendre Kazekage se plairait pour les années à venir à être un obstacle terriblement résistant.
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MessageSujet: Re: Le Retour des Ténèbres - FB Year 192 [PV Kaname Yuriko]   Le Retour des Ténèbres - FB Year 192 [PV Kaname Yuriko] EmptyMar 8 Mai - 20:08
    Libéré d’un poids trop longtemps porté sur ses frêles épaules, Nikkou se détendit, alors qu’il revenait parmi les siens. Alors que les années s’étaient effilées ne laissant que de Suna une empreinte d’une tendresse infinie dans le cœur du jeune homme, son esprit avait refusé et contesté tout souvenir de son ancienne patrie. Refusant de se voir encore comme l’un des enfants du désert, ce changement d’appartenance lui avait été lourde à porter…le souvenir de son foyer le harcelant nuit et jour, son départ lui semblait pourtant irrévocable. Comment pouvait-il ne serait-ce que croire qu’il était encore enfant de Suna, lui un simple déserteur qui avait laisser non seulement ses pairs, mais également ses proches, devant l’adversité d’un monde en guerre. Il n’était plus rien pour neux qu’un lâche, fuyant devant la réalité de son passé et écrasant de sa propre peine l’amour de ses propres proches. Longtemps il avait flâné prêt de son ancienne patrie, espérant toruver un jour le courage de s’avancer dans la honte qu’il avait laissé dans son départ précipité…mais la possibilité qu’il entrevoyait de perdre une nouvelle fois sa patrie, cette fois-ci chassé et répudié, la terrorisait. Une fois la tentative échouée, il ne pourrait plus jamais se confondre dans la douce illusion que Suna l’aimait et l’appelait toujours à ses côtés. À ce moment, il saurait qu’il n’était plus rien pour elle. Il saurait enfin la rancune et la hargne que la Mère du Désert lui réservait…et déjà alors que ses pensées le tourmentaient, il savait qu’il ne pourrait résister à une telle déception. Brisé, détruit, accablé…il ne serait plus qu’une loque de chair dont l’âme aurait désertée l’enveloppe, incapable de supporter son rejet définitif.

    Et alors qu’il était au pris avec ces mêmes tourments qui l’assaillaient chaque fois qu’il était aux portes de son Village natal, elle était arrivée. Avec la simplicité d’un chaleureux accueil, elle lui avait offert à boire et ils s’étaient enivrés de leur propre histoire, communiquant chacun à l’autre espoir et jovialité. Se pouvait-il qu’il s’agisse de son jour de chance ? Ou encore, était-ce simplement l’époque de chance de Suna Gakure, d’avoir trouvé une mère présente pour ses enfants ? Suna pourrait-il enfin tendre vers l’avenir miséricordieux et tendre que lui avait promis des successions de Dirigeants ? Le Village pourrait-il retrouver la doucereuse chaleur du Désert et la quiétude des vastes terres de sable ? Un sourire se dessinant sur ses lèvres, alors qu’il l’entendait parlé des quelques conflits politiques en vigueur avec un ndétachement et une morosité qu’il trouvait attachant, la réponse s’imposa à son esprit : oui. Cette femme, cette fameuse Yurikô Kaname, elle serait le souffle et le renouveau de Suna. Plus que quelques promesses lancées au hasard, c’était un rêve qui s’exprimait au travers de cette femme. Une force palpable s’en dégageait, donnant forme à une idylle que Nikkou entrevoyait et qui peu à peu, devenait son propre rêve…était-ce donc ça un véritable dirigeant ?Quelqu’un capable de communiquer son amour et ses passions à ceux qui recherchaient encore leur place en ce monde ?

      « Les traditionnelles affaires Shinobi dans ce cas…je ne suis pas venu depuis longtemps dans ma patrie, mais je ne peux pas oublier les refontes continuelle de l’éducation. Était-ce donc si nécessaire de me torturer à l’étude chaque fois un peu plus ? Je plains sincèrement ces enfants au pris avec des rêves de grandeur…pour être enfermé dans leurs bouquins. »


    Toujours un sourire au coin, le Shinobi avait lancé cette vanne sur l’éducation avec un désintérêt marqué, riant de ses propres années d’étude où il avait pendant de si longues heures mémoriser toutes les arcanes de la voie Shinobi…que savait-il vraiment de ce qu’était être un Shinobi à l’époque ? Pas grand-chose, mais pourtant, avec ses livres, il se croyait la science infuse.

      « Arff…toujours la même rengaine. Des obnubilés du pouvoir qui tentent de corrompre et d’asservir, déformant la nature intrinsèque de l’homme et la pervertissant à leur image. Attention très chère amie, le pouvoir et les jeux qui l’en composent sont dangereux…et attrayants. Ne vous empêtrez pas, restez celle que je côtoie aujourd’hui, une bouteille de Saké à la main et un joli sourire sur le visage et vous serez toujours celle qu’aujourd’hui j’apprécie et respecte en tant que Kazekage. J’ai beaucoup voyagé et même les âmes les plus pures se laissent tenter par le pouvoir lorsqu’ils doivent se mêler ces jeux…il n’en reste qu’à vous d’en être le jouet ou d’en faire votre arme…ou eh bien comme moi, et comme je vous vois, rire de ces jeux ridicules pour vous concentrer sur ce qui importe vraiment. »


    Continuant leur périple dans les rues de Suna, bras dessus, bras dessous, les deux Shinobis marchaient de bon train devant quelques foules de fêtards qui se taisaient à l’approche de la Kazekage. Une part pour le respect référentiel qu’ils lui devaient, mais d’une autre part choquer de voir un inconnu à son bras, une bouteille de Saké à la main, riant et s’amusant à une heure si tardive. Il semblait à Nikkou, sans être télépathe le moins du monde, qu’il entendait leurs pensées l’agressé de leur étonnement puriste. Dans quelles mains Suna était-il tombé ? Et avec un soucis de la procédure pratiquement inexistante, Nikkou tourna le regard vers ses nouveaux condisciples et leur fit un clin d’œil qui les ébêtta…alors que le visage taillé à la serbe, les cheveux d’un noir d’encre et les yeux ténébreux leur rappelait vaguement un jeune Chunin depuis longtemps disparu…

      « Ohh…le Bar à Saké de Mokona. Il existe encore ? Je ne pensais pas que le plus célèbre et le meilleur établissement de divertissement de Suna survivrait à tant d’années d’absence, et je dois dire que sa vue me réconforte grandement. Les souvenirs de quelques soirées illicites à un âge que je dissimulais sous un Henge no Jutsu sont un apaisement pour le cœur d’un Shinobi endurcit. Mais y avez-vous déjà mis les pieds ? Ils servent le plus goûteux Saké de Suna, ou du monde entier puisque Suna est maître des brasseurs…mais c’est également le plus fort. »


    [hj : J’espère que ça te plaira…j’ai pas tout relu et j’espère que ça concorde, mais j’ai essayé de donner un air un peu plus festif à la soirée xD. C’est plus le genre de nos perso^^]

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MessageSujet: Re: Le Retour des Ténèbres - FB Year 192 [PV Kaname Yuriko]   Le Retour des Ténèbres - FB Year 192 [PV Kaname Yuriko] EmptyMar 8 Mai - 23:35
    Une phrase toute faite disait : " De grands pouvoirs incluent de grandes responsabilités ". Il y avait d'ailleurs derrière ces mots, une bien singulière vérité... mais est-ce que toutes personnes de pouvoirs y faisaient face? Sans nul doute que non... mais Yurikô ne faisait point partie de cet espèce, non, elle était une femme de principes, une kunoichi qui avait accepté maintenant depuis des années le sort qui était le sien. Kazekage, soutenir et protéger les habitants de Suna, il n'y avait pas plus glorieux honneur pour une ninja. N'était-ce pas leur devoir de donner leur vie dans ce but? Il était évident que beaucoup de personnes pouvaient s'égarer sur cette voie, perdre son objectif face à la douleur et l'horreur, ne plus croire en ses actes, ne plus avoir foi en ses propres frères... Combien d'hommes s'étaient déjà perdus? Mais rien n'était totalement irrémédiable quand il ne s'agit pas de la mort. Évoluer, changer pour devenir meilleur, revenir sur une route pavée de bonnes intentions.... et peut-être que de l'autre côté, il y aurait une bonne âme qui vous tendrait la main. Yurikô espérait alors qu'elle serait cette main tendue pour son futur second.... et elle souhaitait l'être et le devenir pour tant d'autres encore, le sourire aux lèvres, munie d'un grand optimisme et d'un cœur grand. Une belle image d'une meneuse idéale... mais dont l'âme se flétrissait comme une fleur qui finissait par se faner. Même si l'espoir était l'une de ses forces, tout humain possédait des limites... malgré eux. Et tôt ou tard, il y avait une fin, une fin irrémédiable.

    Toutefois, cette journée là, la morosité ne l'avait pas saisi.... ou tout du moins, plus à l'instant où elle fut en conversation avec son camarade Nikkou. L'éducation, quelle grande question, car les enfants étaient très importants, une grande symbolique pour tout un peuple. Ils incarnaient l'espoir, l'innocence, la possibilité d'un lendemain plus grand... Mais fallait-il seulement leur donner la chance de posséder un futur. En une façon, cette période de l'existence de notre kunoichi lui avait été ôté, comme tant d'autres, et fait d'elle un soldat de la nation. La douceur de l'étreinte d'une mère, le regard bienveillant d'un père, la joie d'un anniversaire, le réconfort d'une maison chaleureuse... Tout cela lui avait été volé par la guerre et les tensions. Et même si elle pouvait affirmer avec objectivité que son enfance n'en fut pourtant pas dès plus malheureuse, elle se refusait à ce qu'un tel schéma puisse se produire encore par la faute du simple désir de pouvoir de pauvres fous. Et cela incluait malheureusement des sacrifices personnels.


    " Je vous avouerais sans détour que je fus, à mon grand dam, une grande amatrice de bouquin autrefois! Je rattrape énormément ce temps perdu entre les lignes d'un livre superflu, aujourd'hui! "

    Ce genre de propos aurait fait horreur à ses "supérieurs", ces réactionnaires qui annonceraient que des paroles aussi relâchées ne devraient en aucun cas sortir de la bouche d'une personne qui se devrait d'être un exemple. Que d'hypocrisie. Mais c'était un état de fait qui volait facilement au dessus du pouvoir et de ses fonctionnaires. D'ailleurs, cette éventuelle inquiétude paraissait dans les propos de son ami de boisson, et cela la fit alors sourire. Il était vrai que beaucoup de dirigeants, même si ils furent de beaux esprits, terminèrent tristement en être corrompu.... mais celui qui ferait renverser notre belle Yurikô n'était pas née. Beaucoup pensait que tout le monde pouvait être acheté, d'une manière ou d'une autre, seulement, les Hommes qui portaient en eux des ambitions bien encrées et fortes, des lignes directives puissantes, ne quittaient jamais leur chemin, qu'importe les obstacles, qu'importe les pertes... même si cela impliquait qu'au bout, à la fin, il ne resterait qu'un corps émietté.

    " Heureusement pour moi, je suis loin d'être une femme d'une grande pureté. On ne pourra me tâcher plus que ce que je ne le suis. Nous voilà donc sauf d'une quelconque manipulation des autres sur ma personne. Mais j'ai bien peur que ces requins devraient plutôt se protéger eux-même d'une femme comme moi, d'autant plus que la manipulation, j'en ai fait mon art. Haha! En tout cas, mon peuple est la seule et unique chose qui m'importe, car le destin ou la malchance, ne m'a donné d'autres inquiétudes à avoir. "

    Toujours de bonne humeur, la marionnettiste adressa un nouveau sourire à son interlocuteur, mais peut-être que ce dernier semblait plus pincé qu'à l'habitude, référence à ces propres mots, à cette cruelle vérité qui énonçait clairement qu'elle ne possédait rien d'autres que les siens. Du haut de son âge, elle demeurait une kunoichi accomplie, mais point une femme si épanouie que l'on ne le pensait. Nul époux, nul enfant, nul famille.... Ses petits bonheurs de la vie quotidienne, d'une vie simple et paisible, ne lui seraient sans nul doute jamais acquis. Un fiancé perdu, un amour envolé, elle n'avait plus le courage de penser à ses choses là, alors, elle était ainsi capable de ne se concentrer sur une unique chose : Suna.

    Au fil de leur conversation, le plus curieux des hasards les guida alors dans un établissement réputé du village, et pas des moindres puisque l'on y faisait le meilleur saké. Quelle chance, car leur bouteille s'était cruellement vidée, plus vite qu'elle ne l'espérait. Dans tous les cas, ne faisant mine de voir les regards curieux et étrangement étonnés se poser sur sa personne, Yurikô entra avec une mine joyeuse dans le dit fameux bar. Ce fut d'ailleurs avec un certain entrain, et un parfum subtilement alcoolisé que la jeune femme répondit avec une grande franchise.


    " Ho!!! Bien entendu que je connais mon ami. Me devez-vous donc de vous rappeler que je suis sans nul doute plus âgée que vous? Malheureusement pour moi, je n'ai pas l'honneur de profiter à ma convenance de cet endroit, mais je prends soin de faire mes commandes ici. Mon rang me permet au moins de pouvoir mettre de côté quelques bouteilles. "

    Il fallait dire que malheureusement, ses obligations ne lui permettaient pas de véritablement prendre du temps pour elle, elle le volait souvent sur son temps de travail - chose qui mettait ceux avec qui elle travaillait hors d'eux, notamment dans ses retards administratifs.

    " Le seul endroit où je peux prendre du bon temps sans me faire taper sur les doigts sont les bains thermaux. D'ailleurs, la propriétaire s'arrange toujours pour que je puisse profiter des lieux pleinement en me réservant les locaux des femmes. J'ai beau lui dire que cela n'est pas nécessaire.... m'enfin, cela me permet au moins de réfléchir à tête reposée.... et sans saké. Je ne voudrais pas que l'on me trouve dans une position indélicate. Enfin, outre ses options reposantes, commandons le meilleur des saké du Mokona! Qu'en dites-vous? "

    Sans véritablement attendre la réponse, elle leva alors son bras frêle et blanc en direction du barman. La manche de son kimono glissant alors sur sa peau, dévoilant alors sa pâleur laiteuse donna quelques rougeurs aux joues de ce dernier, qui se précipita pour aller chercher la commande.

    " Prenons place mon ami, et contez-moi à partir de maintenant votre vie. Je veux connaître les tumultes de votre existence trépidante.... Je parle bien entendu de votre vie d'homme, de vos voyages, bref... de ce qui peut être croustillant! Après tout, c'est mon devoir de tout connaitre de mes compatriotes! Hahaha! "

    Pétillante, l'insouciante venait alors à les gagner, ne serait-ce que le temps d'une soirée...



[HS: J'espère que ça te conviendra! si je dois rajouter du dialogue ou corriger, n'hésite pas.]
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MessageSujet: Re: Le Retour des Ténèbres - FB Year 192 [PV Kaname Yuriko]   Le Retour des Ténèbres - FB Year 192 [PV Kaname Yuriko] EmptyMer 9 Mai - 20:04
[hj: T’inquiète c’est parfait...désolé si ma réponse n’est pas à la hauteur, je n’ai pas beaucoup de temps > <]

    Souriant, l’enfant perdu de Suna accompagna avec une jovialité non feinte la femme aux allures de Geisha. Excité, impatient, il regardait avec nostalgie le bar de ce fameux Mokona et son enseigne plutôt étrange…une espèce de boule de poil d’un noir d’ébène aux rondeurs exagérées, et au sourire pratiquement niais. Une effervescence d’ancien souvenirs lui revenant, le jeune Shinobi en perdit bien vite le fil conducteur de la conversation. Son expression oscillant entre l’émerveillement et la stupéfaction, un franc sourire s’y dessinait alors qu’il entrait dans le bar de ses rêves. Se pouvait-il qu’après tout ces rêves il était enfin revenu ? Après une si longue absence, pouvait-il vraiment croire qu’il était de retour ? Stupéfait, émerveillé il se stoppa devant l’âtre un instant, laissant la Kazekage faire une entrée majestueuse. Accueillie par des regards d’une sincère bonté pour cette femme qui avait tout donné pour son peuple, Nikkou ne put s’empêcher de s’extasier devant la sincérité de l’amour que donnait le peuple de Suna à sa dirigeante…en réponse à celui qu’elle s’était évertuée à donner à son peuple. Révélation incongrue, alors que Nikkou observait la scène quelques pas plus loin, une brève image d’espérance surgit dans cette scène. Illusoire et plutôt enfantine, Nikkou s’y vit avec la même clameur, un sourire au coin des lèvres alors qu’il y trouvait enfin le sens de toute une vie…aider et protéger ceux qui n’auraient pas à se salir les mains des salissures du Monde Shinobi. Était-ce son destin ? L’avait-on conduit vers cette femme pour qu’elle devienne son modèle, pour qu’il comprenne enfin tout ce qu’il avait délaissé pour ses quelques enfantillages ? Pourrait-il enfin se prémunir d’un sens à sa vie ?

    S’approchant avec gêne de la Kazekage, saluée de toute part par les plus courageux, chacun se retournant avec un sourire aux lèvres. Quelques murmures masculins se faisaient entendre, chacun déblatérant sur leur chance d’avoir pu saluer la si jolie Kazekage. Nikkou en rit tout bonnement avant de rejoindre sa compagne de la soirée, découvrant le charme du moment et la beauté de la simplicité, même dans un contexte aussi référentiel, que pouvait entretenir le Village de Suna. Étranger au stoïque extérieur, les gens présents au Mokona semblait bien plus enclins au rire et à l’amusement et acceptaient avec grâce la venue de leur Kazekage, gardant tout de même une certaine gêne en sa présence. Se pouvait-il que les plus égayés et les moins frigides de Suna se rejoignaient tous au Mokona pour y trouver une ambiance si différente que la tension trouvée à l’extérieur des mûrs ? À moins qu’il ne s’agisse des incroyables faculté du fameux Saké de Mokona ? Réchauffant son cœur, Nikkou arriva enfin à rattraper la Kazekage pour reprendre leur conversation écourtée par ses états d’âme, la suivant dans un rêve éveillé. Réalité brumeuse, comme si le tout n’était qu’un rêve, il s’y perdit un instant. Son corps machinal, il suivait la Kazekage dans ses discours et l’accompagna au bar...alors que son âme et son esprit planait tout doucement sur cette scène chaleureuse.


      « Au moins vous avez le mérite d’être honnête si vous vous avouée aussi tâchée ! Peut-être est-ce cette raison pour laquelle votre peuple semble vous aimer autant. Une dévotion sans limite, doublée de la fraîcheur d’une femme accomplie qui ne se berce pas dans les illusions de sa propre perfection. Je comprends la réaction de ces hommes…Bien entendu, l’écart que votre rang impose est fâcheux si vous ne pouvez plus profiter du Mokona. Mais s’il est nécessaire je viendrai ici pour deux et ensuite viendrai moi-même vous apporter de son Saké et ma compagnie, ainsi vous aurez une partie du Mokona à vos côtés. Après tout, les bains c’est bien beau…mais personnellement, je préfère le prendre accompagné ! »


    Un commentaire déplacé ? Jamais pour Nikkou ! Libertin dans l’âme, les coquineries de ce genre n’étaient ni plus ni moins les manifestation de sa jovialité et sa liberté. Appréciant les délices la vie, il ne pouvait prêcher contre sa paroisse et préférait en faire étalage avec dérision plutôt que de vivre dans la réclusion de soi. Semblables, il ne doutait pas que la Kazekage y verrait simplement une référence à quelques anecdotes compromettantes et non une atteinte à sa vertu. Agrémentant le tout d’un sourire en coin et d’un clin d’œil, il s’assit aux côtés de la Kazekage en remerciant d’un sourire charmant le fameux barman…qui maugréa contre le retour du voyou au sourire charmant, le désignant comme la raison pour laquelle il perdait certaines clientes, incapables de revenir et de le retrouver au près d’une autre. En riant abondamment, Nikkou remercia le serveur du partage de ces souvenirs…qui ne répondit pas devant la sensualité foudroyante de la Kazekage, s’enfuyant à toute vitesse alors que ses joues prenaient une teinte rosée

      « Croustillant ? J’ai certainement quelques anecdotes dans ce cas alors…vous ne croirez pas tout ce que l’on peut voir dans un monde aussi vaste ! Croyez-moi le croustillant peut prendre bien des formes…et malheureusement pas toujours aussi agréables. Mais avant tout, prenons une gorgée de ce Saké ! »


    Au même moment, le serveur posa la bouteille et les deux verres à Saké, ne manquant pas de lorgné un instant sur la Kazekage avant de partir tout aussi précitemment, alors que Nikkou laissait entendre un rire franc devant cette scène cocasse. De son temps, de tels événements ne se seraient jamais produits…mais il fallait dire que le Kazekage était un homme plus vieux que charmant. Versant avec entrain le précieux liquide dans les verres, Nikkou en glissa un sur le comptoir en direction de la Kazekage et levant son verre avec révérence, l’engloutit entièrement. Le liquide brûlant sa gorge avec une douce sensation de plaisir, il s’en humecta les lèvres en fermant les yeux. Doux moment salvateur, à jamais Nikkou en conserverait une marque émotive. Enfant qui revient à la maison après une longue absence, la chaleur de l’endroit l’enivra de sa tendresse. Lieu de sa jeunesse à jamais disparu, il y reconnaissait les bras d’une mère aimante et attentionnée, contente de retrouver son enfant peu importe les bêtises auxquelles il s’était adonné. Son cœur oppressé par l’émotion, un moment l’éternel sourire jovial avec une touche de moquerie disparut des lèvres de Nikkou alors qu’il entrait dans les vestiges d’un souvenir, qui redevenait réalité. Revenant à la réalité, il ovurit les yeux ppour contemple sa compagne de beuverie, une étincelle brillant dans son regard à la promesse de ce monde nouveau.

      « Qu’il est bon de retrouver le Saké de Suna…mais j’imagine que je ne vous apprend rien ! Bon, je vous ai cependant promis quelques histoires croustillantes…mais je tiens à ne pas être le seul à me confesser ainsi. Je propose un jeu, une histoire pour une histoire en conséquence de celle racontée, mais attention il faut essayer de rester dans le thème ! Je commence. »


    Versant à nouveau le précieux liquide dans le verre de la Kazekage, Nikkou savait pertinemment que déjà les quelques gorgées de Saké prises avant d’entrer à Suna, sans compter le verre du plus fort Saké de Suna, commençait à agir pour qu’il propose ainsi de tels jeux. Glissant à nouveau le verre en direction de la Kazekage, il saisit le sien et commença à le siroter avant d’entamer son histoire.

      « Connaissez-vous le Oni no Kuni ? Un petit pays dans l’ouest avec une mythologie et un traditionalisme étonnant. Le pays est en réalité gérer par les Prêtresses, des êtres quasi-mystiques pour leur peuple…mais il est vrai qu’elles possèdent de curieux pouvoirs. Maîtresses incontestées du Fuuin et des constructes de Chakra, ma vocation me prédisposait à m’y rendre bien entendu. Il s’agissait évidemment d’une expérience complètement académique, sans aucune pensée pour les jolies prêtresses…vous me croyez n’est-ce pas ? Enfin bref, studieux et à mon affaire je me suis rendu dans leurs temples avec révérence et un respect digne d’un véritable Moine du Feu. Mais croyez-moi, les racontars sont toujours loin de la réalité ! Prêtresse et vierge jurée…que des ragots tout ça. Moi qui croyait pouvoir avoir la paix dans un centre de méditation et de relaxation, je me suis fait véritablement agresser par les apprenties de la Grande Prêtresse. De véritables furies ! Tentant de me séduire, de m’amadouer, je vous passe les demandes incroyables de certaines apprenties…et même de certains groupes de jeunes filles. J’en avais honte pour leur mère ! Heureusement, en homme d’honneur j’ai su respecter la ver…euh…respecter ces femmes. Mais vous ne devinerez pas quoi ? Ces viles pécheresses, adeptes de la corruption et de la manipulation se sont liguées contre moi pour une raison obscure qui m’échappe, et m’ont carrément traqué hors de leur temple, m’accusant de je ne sais trop quel méfait, moi véritable ange dans ce nid de démones. Heureusement, la Grande Prêtresse m’avait à la bonne et j’ai su me sauver de ces furies…mais la leçon de l’histoire, ne jamais se fier à ce que vous disent les autres et toujours aller vérifier par soi-même. »


    Un sourire aux lèvres, Nikkou avait raconté cette histoire avec, visiblement, un verre de Saké de trop…et en omettant avec évidence sa part de responsabilité dans l’histoire, tout en ayant conscience que la Kazekage pourrait certainement lire entre les lignes de ces quelques omissions. Détournant le regard vers la Kazekage, Nikkou dévoila ses dents blanches en haussant les sourcils d’appréhension.

      « Alors ? Et vous ? »

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